Avez-vous déjà entendu parler du mouvement des Tigres de libération de l’Eelam Tamoul ?
Cette organisation Sri Lankaise a été fondée à 1976 et a combattu jusqu’en 2009 l’armée du pays, dans le but de créer un État, l’Eelam tamoul, dans le nord-est de l’île.
Faisant ainsi éclater au Sri Lanka une guerre civile qui a fait de nombreux morts et a déplacé un grand nombre de Sri Lankais un peu partout dans le monde, et notamment à Paris.
Alors afin de pouvoir démanteler ce réseau classé comme terroriste, la police française demande à Michael Beaulieu (Lawrence Valin), un de leurs agents d’origine Sri Lankaise, d’infiltrer la communauté tamoule à Paris afin de faire tomber Aya, la tête de ce réseau parisien.
Mais à force de côtoyer de près cette organisation, Michael renoue avec ses origines Sri Lankaises, lui qui a quitté ce pays en guerre à l’âge de 4 ans.
Et si l’agent de police infiltré garde bien en tête sa mission, ce dernier semble toutefois apprécier cette immersion dans cette culture tamoule, qui fait au final partie intégrante de sa vie.
Alors va-t-il pouvoir faire arrêter Aya sans mettre en péril sa mission, ni sa sécurité ?
À voir : si vous aimez les films qui vous plongent au cœur d’une communauté et fait le lien avec des événements historiques, le tout sur fond d’histoire policière.
À passer : si vous n’êtes pas fan des films ultra colorés où la musique vous embarque dans des contrées lointaines.
Mon avis général : excellent film où tout s’enchaîne parfaitement, sans longueur ou faute de rythme.
À noter également que Lawrence Valin a une double casquette dans ce long métrage, celui du personnage principal mais aussi celui du réalisateur.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a su briller dans ces deux rôles, en laissant aux spectateurs l’envie de revoir ce film… et de sûrement mettre un peu plus de couleurs dans leurs vies aussi.
Article : Nathalie Salmeron
