Avec Bergers, Sophie Deraspe nous livre un récit introspectif qui pourrait bien pousser le public à réfléchir à sa propre vie et à envisager un changement radical, tout comme le fait Mathyas, le protagoniste du film.
Adapté du livre autobiographique de Mathyas Lefebure, Bergers, qui a reçu le prix du public au TIFF, ne se contente pas de raconter l’histoire d’un homme quittant sa vie confortable pour devenir berger dans les Alpes françaises; c’est un voyage intérieur qui explore la quête de sens et le besoin de se réinventer.
Adapté du livre autobiographique de Mathyas Lefebure, Bergers, qui a reçu le prix du public au TIFF, ne se contente pas de raconter l’histoire d’un homme quittant sa vie confortable pour devenir berger dans les Alpes françaises; c’est un voyage intérieur qui explore la quête de sens et le besoin de se réinventer.
Le film suit Mathyas (Félix-Antoine Duval), un publicitaire montréalais, qui après une alerte médicale, décide de tout plaquer pour devenir berger. Ce choix radical s’avère beaucoup plus difficile que ce que Mathyas avait prévu. Cependant, c’est précisément cette confrontation avec la réalité de la vie pastorale qui rend son parcours fascinant. Le spectateur suit un homme qui, bien que déstabilisé par la rudesse de ce nouveau mode de vie, y trouve une forme de vérité et d’authenticité.
Mathyas fait la rencontre d’Élise (Solène Rigot), un personnage inventé de toute pièce. Cette fonctionnaire française en quête de changement incarne elle aussi une recherche de renouveau. Le film dépeint leur parcours commun de se reconnecter à soi-même.
Ce qui rend donc Bergers intéressant, c’est sa capacité à inspirer le spectateur à réfléchir sur sa propre trajectoire. À travers le personnage de Mathyas, le film montre qu’il est possible de tout quitter et de réussir sa reconversion malgré les difficultés. Ce récit pourrait ainsi pousser certaines personnes qui n’aiment pas leur carrière ou leur vie à les réévaluer. Sophie Deraspe montre dans son film la dure réalité de se réinventer, mais elle montre aussi qu’un tel changement peut être enrichissant.
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La réalisatrice québécoise parvient à capter avec justesse et sensibilité des paysages alpins tout en montrant la brutalité de cette vie.
Les images sont de toute beauté et montrent la nature dans toute sa splendeur, mais aussi dans sa rudesse. La performance de Félix-Antoine Duval quant à elle est touchante de vérité, incarnant à la fois la fragilité et la détermination de quelqu’un qui se confronte à une vie bien différente de celle qu’il avait à Montréal. Solène Rigot apporte, elle, une douceur et une énergie contagieuse qui enrichissent et complémente le personnage de Mathyas.
Les images sont de toute beauté et montrent la nature dans toute sa splendeur, mais aussi dans sa rudesse. La performance de Félix-Antoine Duval quant à elle est touchante de vérité, incarnant à la fois la fragilité et la détermination de quelqu’un qui se confronte à une vie bien différente de celle qu’il avait à Montréal. Solène Rigot apporte, elle, une douceur et une énergie contagieuse qui enrichissent et complémente le personnage de Mathyas.
Sophie Deraspe a réussi un tour de force avec son film Bergers.
C’est plus qu’une adaptation autobiographique, c’est une véritable réflexion personnelle sur la quête de sens et la transformation personnelle.
C’est plus qu’une adaptation autobiographique, c’est une véritable réflexion personnelle sur la quête de sens et la transformation personnelle.
Article et interview :Â Quitterie Hervouet
Crédits Photos : TIFF