Comme tous les jours du lundi au vendredi de 16h à 18h, Nathalie Salmeron vous embarque dans son émission Ça Balance à Toronto.
Et ce jeudi 26 juin 2025, c’est la journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogues.
C’est en 1987, que l’Assemblée Générale des Nations Unies a décidé de réagir face au fléau que représentent les drogues.
Ces substances, licites ou illicites, ont un effet néfaste sur le physique et/ou le psychisme du consommateur qui souvent, perd le contrôle.
Mais elles participent aussi à l’asservissement des producteurs agricoles en nuisant aux productions vivrières traditionnelles des régions de production. Car malheureusement les cultures liées à la production de drogues sont plus rémunératrices que celles liées à la production de nourriture.
Une journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues a donc été instaurée, à la date du 26 juin. Cette journée de mobilisation est destinée à sensibiliser la population aux risques encourus lors de la consommation de ces substances.
La consommation de drogues par un individu modifie ses fonctions physiques ou psychologiques, mais aussi ses réactions et ses états de conscience. On appelle “drogue” tous les produits créant une dépendance, appelé aussi une addiction, et reconnus comme nocifs pour l’individu, à commencer par l’alcool et le tabac.
La quête du plaisir, le désir de quitter la réalité ou de faire une nouvelle expérience sont souvent des moteurs de consommation de drogues, mais il faut savoir que cette consommation de stupéfiants entraîne très rapidement des conséquences néfastes.
Un individu sous l’emprise de ces substances peut en effet mettre sa vie et celle des autres en danger, de par la lenteur de ses réflexes, de ses réactions, mais aussi par la modification de sa personnalité.
En plus des effets sur la conscience du consommateur, les drogues créent une double dépendance aux produits consommés : une dépendance physique, qui peut se traduire par un mal-être ou une impression de manque.
Mais aussi une dépendance psychologique, comme un état de dépression, et ce, même en cas de consommation faible.
Si certaines drogues, tel le cannabis, ne provoquent qu’une dépendance psychologique, la majorité d’entre elles entraînent une dépendance physique, dont l’intensité peut varier selon les individus. Donc une seule chose à retenir : dès la première prise, la drogue peut être mortelle !
Chronique : Nathalie Salmeron, via journee-mondiale.com