Avez-vous déjà vécu l’expérience d’un deuil, de la perte d’un être cher ?
Si oui comment avez vous fait ce deuil justement et comment l’auriez vous vécu si une toute nouvelle technologie vous permettait de vivre ce deuil de façon 2.0 ?
C’est partant de ce deuil, et plus précisément de la perte de sa femme décédée (Diane Kruger) d’un cancer 4 ans auparavant que le film plante son décor. Avec pour élément central Vincent Cassel dans le rôle de Karsh, un homme d’affaire torontois qui a eu une idée révolutionnaire pour vivre son deuil au plus proche de sa défunte femme.Â
En effet, ce dernier est à la tête de l’entreprise GraveTech, une compagnie qui permet aux proches de pouvoir suivre 24/24h les personnes décédées via des linceuls ultra connectés, qui vous permettent de voir ce qu’il se passe dans la tombe des personnes disparues.Â
Alors que Karsh semble trouver petit à petit le chemin de la guérison dans son deuil, ce dernier apprend qu’une personne est venue vandaliser son cimetière et plusieurs tombes, dont celle de sa femme, qui a été déconnectée de la fameuse application.Â
S’en suivra une quête sans relâche pour retrouver les coupables, ce qui plongera Karsh dans un mélange de paranoïa, de complotisme le tout enrobé d’une certaine aura sexuelle qui accompagne Vincent Cassel depuis le début du film.Â
A voir : si vous êtes fan du travail de David Cronenberg et que vous souhaitez vous aussi, trouver un moyen original de faire votre deuil.Â
À passer à côté : si vous avez l’estomac fragile (à cause des cadavres en décomposition qui s’enchaînent à l’écran) ou si vous souhaitez venir en famille. Les scènes de sexe étant plutôt explicit.Â
Avis général : du Cronenberg en plein dans le mille, avec un film mêlant gêne et sexe le tout saupoudré de décors à la sauce torontoise.
Article : Nathalie Salmeron