Le Festival International du Film de Toronto est pleine effervescence. Alors que les séances s’enchaînent, certains films marquent plus que d’autres. Le film suédo-belge, « Julie se tait », du réalisateur Leonardo Van Dijl marque par son silence et la profondeur du personnage principal, incarnée par Tessa Van den Broeck. Lors d’un projection dédiée aux professionnels du cinéma, les avis sont positifs.
Le film impose un rythme et un ambiance singuliers. Chaque plan est tourné vers la protagoniste, en proie à un tourment intérieur, sous pression des éléments extérieurs. Julie est une joueuse de tennis sur qui tous les regards sont tournés, alors qu’elle aimerait ne pas se faire remarquer. Quand son entraîneur est suspendu, notamment suite au suicide d’une autre joueuse de tennis, il devient difficile de ne pas parler.