Depuis 2024, le Canada a durci l’accès à son territoire pour les étudiants internationaux. Pour faire face à des crises sans précédent, pénurie de logements et pression sur les services publics, entres autres, Ottawa a instauré un plafond national sur le nombre de nouveaux permis d’études accordés aux étudiants étrangers.
La mesure a eu des répercussions immédiates : recul marqué du nombre d’admissions, hausse des frais de scolarité pour combler les pertes, universités en déficit budgétaire et suppression de certains programmes, faute d’inscriptions suffisantes.
L’inquiétude gagne du terrain, aussi bien chez les étudiants déjà présents au Canada que chez ceux qui espéraient s’y installer. Quant aux universités, collèges et organismes communautaires, particulièrement dans les provinces les plus touchées comme l’Ontario, ils tirent la sonnette d’alarme et réclament des actions concrètes de la part du gouvernement. (Photo : Paule Véronique Fouda Mengue)