Comme tous les jours du lundi au vendredi de 16h à 18h, Nathalie Salmeron vous embarque dans son émission Ça Balance à Toronto.
Et ce mardi 17 juin 2025, c’est la journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse !
En effet, le 17 juin 1992, l’ONU a adopté la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, et cette journée a pour but de nous rappeler les dangers de la désertification et de la sécheresse dans le monde.
Tout d’abord, il est important de souligner que les déserts ne sont pas uniquement des lieux où l’on trouve des dunes de sables, l’Antarctique ou le grand Nord, sont également des espaces désertiques.
Deuxièmement, l’homme n’est pas responsable des déserts à l’origine, mais il y contribue aujourd’hui.
Selon les critères de la convention des Nations Unies à ce sujet, la désertification est la dégradation des sols dans les zones arides et semi-arides. Cela représente notamment 4 milliards d’hectares de terres émergées (soit 1/3 de la surface du globe) et chaque année, ce sont donc des milliers d’hectares de sols fertiles qui disparaissent.
Les impacts les plus visibles se situent au niveau de l’environnement, car la désertification rend les terrains inondables, ce qui entraîne une salinisation des sols, et donc une détérioration de la qualité de l’eau.
En second lieu, l’impact est aussi économique. En effet au niveau planétaire le manque à gagner s’élève, selon la banque mondiale, à 42 milliards de dollars pour les régions touchées par la désertification. Paradoxalement, le coût annuel de la lutte contre la désertification est “seulement” de 2.4 milliards.
Des solutions peuvent et doivent être mises en œuvre rapidement pour faire bouger les choses.
Parmi elles, nous pouvons relever la régénération des sols et sa fertilisation grâce au compost et sa matière organique ou encore le reboisement, qui est aussi une solution. Car les arbres permettent de fixer les sols, renforcer la fertilité et absorber l’eau lors des fortes précipitations.
Chronique : Nathalie Salmeron, via journee-mondiale.com & un.org