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Parmi les centaines de films proposés au festival international du film de Toronto, il existe une sélection de court-métrages. Ces films sont des propositions souvent plus audacieuses, aux intentions artistiques qui peuvent repousser les frontières du cinéma et de la narration linéaire. C’est le cas de la proposition de la réalisatrice québécoise du film Aphasie. Le court-métrage de Marielle Dalpé, Aphasie, tente de représenter cette maladie dégénérative à travers l’expérience formelle de l’animation. Deux versions existent, une française puis une anglaise. La parole d’une comédienne est le fil rouge sur lequel chaque film prend son rythme au cours de cette expérimentation visuelle.