MUSIQUE – Tiken Jah Fakoly poursuit le combat avec Braquage de Pouvoir, son 11e album

Il y a dans le paysage musical francophone, de véritables monuments de la chanson.
Et ce n’est pas les innombrables fans de Tiken Jah Fakoly, qui pourront dire le contraire.

En effet, avec pas moins de 3 décennies de carrière à son actif, Tiken Jah Fakoly est devenu avec le temps, un des artistes emblématiques de la scène reggae.
Avec des textes sans compromis, portés par un discours jailli du ventre du populaire africain dont il a toujours voulu être un fier ambassadeur, tant à la fois en tant qu’avocat défenseur que poil à gratter.

Alors que Tiken Jah Fakoly n’a jamais hésité à s’adresser directement aux personnalités du monde politique, l’artiste originaire de la Côte d’Ivoire a décidé de changer de cible dans Braquage de Pouvoir, le onzième album de sa carrière. C’est donc directement au peuple que le chanteur a tenu à s’adresser.

Car comme Tiken Jah Fakoly le dit si bien, c’est ensemble que l’on pourra faire avancer les choses, et soigner ensemble les maux de notre société.

Un discours engagé autour duquel il a également réuni d’autres artistes tout aussi engagés que lui.
En effet sur Braquage de Pouvoir on retrouve pas moins de 4 featurings : Grand Corps Malade sur le titre Enfant de la Rue, le groupe Dub Inc sur Beau Continent, l’artiste jamaïcain Winston McAnuff sur le morceau I Can Hear et le duo mondialement connu Amadou et Mariam sur la chanson Don’t Worry.

Espoir, tolérance et unité sont donc encore une fois les messages et les points centraux de Braquage de Pouvoir, le nouvel album de Tiken Jah Fakoly, qui sera notamment disponible le 4 novembre prochain.

C’est d’ailleurs au micro de notre journaliste Nathalie Salmeron, que Tiken Jah Fakoly s’est livré sans langue de bois.