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Le Canada connaît actuellement sa pire saison d’incendies de forêt du XXIe siècle, et le pays brule toujours.
Les brasiers s’apaisent maintenant sur la façade atlantique du Canada, mais les forêts s’enflamment de nouveau à l’Ouest. Outre le coût écologique considérable, le coût humain et sanitaire, c’es le cout financier, encore mal évalué, qui pèsera sur l’économie du pays.
Les grandes villes ont tourné au ralenti pendant plusieurs semaines, les écoles publiques ont annulé une partie des activités, les entreprises ont renvoyé des travailleurs chez eux , les spectacles ont été reportés, les bibliothèques ont fermé leurs portes et les matchs de baseball professionnels ont été annulés.
De telles perturbations illustrent le lourd tribut économique du changement climatique, qui, selon les experts, rend les incendies de forêt plus intenses et contribue à la pollution de l’air.
Une analyse de Prime Nyamoya au micro de Guillaume Lorin.