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L’entrepreneuriat au féminin : le “self-made woman” 2.0

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 À 
Toronto, de plus en plus de femmes lancent leur propre
entreprise. Dans les studios de CHOQ FM 105.1, nous nous sommes penchés sur ce
fait de société avec trois femmes : Ivane Thiebaut et Diane Montreuil,
entrepreneurs et Ines Benzaghou, coordinatrice du programme Tremplin du Centre
des femmes Oasis, un programme de soutien aux femmes entrepreneurs
francophones. Portaits.
Aminata Yade  
      Diane Montreuil, celle qui sait transposer ses talents de peintre dans le
monde du bâtiment
Se qualifiant comme métis (issue du peuple
autochtone au Canada), Diane Montreuil a quitté Montréal, d’où elle est
originaire à l’aube des dans les années 90.  Son bonheur, elle l’a trouvé ici,
à Toronto. Pour elle, Toronto est la ville qui la représentante le plus :
d’abord multiculturelle et immense, comme le sont ses rêves. En outre, comme
elle le dit si bien « celui qui n’aime pas Toronto est forcément quelqu’un
d’ennuyeux ».
D’ailleurs, cela fait maintenant quinze ans, que Diane
Montreuil y a tout reconstruit, en se lançant, entre autres, dans le design
immobilier. Un secteur encore une fois, majoritairement masculin, selon notre
interlocutrice. Pour faire sa place, il a fallu trouver les manquements de ce
secteur. Selon son analyse du marché, sa sensibilité féminine pourrait
constituer son avantage compétitif dans l’industrie du bâtiment, notamment dans
le domaine du design et de la décoration, d’autant plus qu’elle est une peintre
de talent. D’ailleurs, ses peintures sont, outre l’expression de sa créativité
et la manifestation de son talent d’artiste, le reflet de la sagesse qui lui a
été transmise par sa grand-mère, aux origines autochtones. Ce qu’elle a appris
d’elle, elle s’en est servi pour devenir cette femme forte à la détermination
sans faille. D’ailleurs, son œuvre reflète ces influences et se caractérise par
un mélange du traditionnel et du moderne, en hommage à son enfance mais aussi
comme l’expression de sa vision futuriste et engagée. A 65 ans, ses projets
n’ont jamais été aussi grands. En parallèle de son activité professionnelle,
Diane Montreuil expose ses œuvres dans des galeries, et les vends à quantité
limitée. Dans nos studios, lorsqu’elle raconte son histoire, elle s’étonne
encore des surprises que la vie lui a faîtes. Cette femme de conviction, est
arrivée à un point où la limite n’est pas encore franchissable et le jour où
elle s’arrêtera « c’est le jour où elle rejoindra la terre du paradis ».
em>         Ivane Thiebaut, ex-banquière reconvertie en femme
d’affaires dans le milieu de la bijouterie
Diane Montreuil, est
« une femme d’influence » tout comme Ivane Thiébaut. Française, et
s’est installée  à Toronto, il y a maintenant cinq ans. Elle a eu une
fructueuse carrière en France puis à Londres, dans la finance. Un secteur où
les femmes arrivent difficilement à s’imposer, selon elle. Accomplie, elle
décide toutefois de se donner une nouvelle orientation professionnelle quelques
années plus tôt. Elle quitte l’Europe pour s’installer au Canada et se lancer
dans le mouvement du « self made woman ». Elle lance son entreprise de
confection de bijoux à Toronto. Avec son approche artisanale, ses créations
sont toujours le reflet de sa touche personnelle. Or, elle concède qu’elle a
rencontré certaines difficultés au niveau de la commercialisation de ses
produits au départ. Déterminée et intelligente, elle s’oriente vers de nouveaux
marchés jusqu’à ce que les ventes décollent. Aujourd’hui, elle est chef
d’entreprise et emploie une dizaine de personnes dans son atelier : hommes et
femmes confondues. Comblée, elle ne regrette pas le choix de s’être installée à
Toronto. Son succès, elle l’attribue à plusieurs facteurs dont son optimisme,
sa persévérance et sa confiance en soi. Aujourd’hui, ses débuts sont bien loin
derrière elle. Avec recul, elle explique que « chaque chose est une étape et
qu’il ne faut pas baisser les bras ». Quand elle se remémore ses souvenirs,
elle en rit comme un souvenir agréable qu’elle n’hésiterait pas à  revivre.
       Se reconvertir en  chef d’entreprise avec le soutien d’OASIS
Centre des femmes femmes par le biais du programme TREMPLIN
Des femmes
fortes, des exemples pour les futures générations qui sauront que l’échec n’est
qu’une expérience de plus mais surtout qu’il est possible d’être une femme, une
mère et une cheffe d’entreprise. Si ces deux femmes, autant différentes l’une
que l’autre, ont réussi ce nouveau défi c’est, en sus de leurs efforts et de
leurs talents personnels, en partie  grâce au programme Tremplin d’OASIS Centre
des femmes. Dédié à leur accompagnement social avant tout, ce programme propose
également des formations pour les aider dans leur reconversion en chef
d’entreprise : de l’étude de marché, au brainstorming, aux soirées réseautage,
ces femmes apprennent les rudiments de l’entreprenariat dans le contexte local.
Quand leur projet se concrétise, elles sont suivies par un coordinateur du
programme Tremplin, à l’instar de notre troisième invitée, Ines Benzaghou qui
défend avant tout « un engagement auprès de la communauté ».
  Commandité [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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